• Amon Amarth-Wintersun-Tyr 20/11/2006

    Crédit photo : Moonlight-dtories.comDécidément en cette soirée du 20, tout se barrait en couilles!

    Obligée de faire évacuer un pochetron du rade par les hommes en bleu, je prends du retard pour retrouver mon pote Thomas à l'Elysée Montmartre. je mets des ailes à mes rangeos  et fonce au métro : patatras! Nous voilà bloqués à Tolbiac à cause d'un accident de personne, moche.

    Finalement, du concert je ne verrai qu'AMON AMARTH. Mais croyez-moi pour ce seul concert, a posteriori, j'aurais même été prête à casquer 30€ tant ce fut un putain de concert !

    L'Elysée Montmartre, à ma grande surprise, est en configuration club et nous devons être environ 500 ; il faut dire question concert ce soir il y a de la concurrence puisque Hate breed se produit à quelques mètres de là, à la Loco. J'aperçois ça et là des casques vickings, très folkloriques. Je retrouve mon pote, le temps de passer au ravitaillement et je me poste où je peux dans les 3 premiers rangs, hélas pour mes oreilles à moins de 3 mètres de enceintes.

    Quand AMON AMARTH déboule sur scène, il est clair que la fan base est là car c'est un vrai tonnerre d'acclamations qui les accueille ; derrière moi des fans ultimes ne s'arrêtent de chanter que lorsque le souffle vient à leur manquer.
    Amon Amarth-Wintersun-Tyr 20/11/2006Sur scène, au milieu des lights qui alternent le froid nordique et le feu du tempérament vicking, les cinq de Tumba balancent un set d'une puissance que j'ai rarement vue en concert! Le son, excellent, est énorme. Je me plonge réellement dans l'ambiance sur l'imparable Death in Fire et prends une claque qui me dévisse la tête.
    Johan Hegg est en verve et alterne sans coup férir chant hurlé et grognements d'ours. La présence du bonhomme et sa puissance sont tout simplement impressionnants. Le reste du groupe est à la hauteur et l'homogénéité de l'ensemble accentue l'impression d'invincibilité de ce groupe. Si Paris aime Amon Amarth, cela est réciproque : Johan Hegg évoque pêle-mêle leur venue à la Loco, Wacken et fait participer le public qui répond avec une quasi ferveur. Muni de son appareil photo le chanteur shot le public (nous nous retrouverons surement dans le Tour Diary).
    La (fausse) sortie du groupe provoque une marée de cris, applaudissements : on en veut encore! Et c'est un rappel de feu de dieu auquel nous avons droit avec l'incontournable Valkyries Rides d'une puissance que n'aurait pas reniée Wagner. Le groupe donne jusqu'à sa dernière goutte de sueur, sourit à pleine dents, visiblement heureux et le public est tout aussi épanoui. Serrage de louches, distribution de souvenirs aux fans et tout le monde se quitte, épuisé, en sueur.

    J'ai les oreilles qui bourdonnent encore, je suis un peu hébétée en tout cas heureuse comme une mioche qui vient de rencontrer le père Noël. J'aurais rarement ressenti un tel sentiment de plénitude à la sortie d'un concert! Je ne suis pas puriste et ne réagis qu'au feeling et là, j'ai la sensation d'avoir vu le meilleur concert de ma vie. Ce n'est surement pas le cas, techniquement parlant mais humainement, ce que ce groupe donne à son public est énorme.

    Et ça, ça n'a pas de prix!

    Crédit photos : Moonlight-stories

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  • Commentaires

    1
    Mardi 5 Novembre 2019 à 21:34

    Bonsoir ma petite Pixelie,

    J'adore Amon Amarth, avec mon mari nous avons un DVD live et des albums d'eux.

    Quel plaisir de lire ton live report de 2006, que de bons souvenirs tu as de les avoir vu, veinarde ! ça devait être quelque chose smile En te lisant on s'y croirait !

    Dans mon blog j'ai prévu un article sur ces Vikings, programmé d'avance (comme tous ceux que je met).  

    Bonne idée de mettre dans ton menu l'agenda des concerts.

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